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LE GRAND BAZAR DU MONDE

LE GRAND BAZAR DU MONDE

Il marchait les pieds nus dans les rues du hasard De l’eau dans le regard, des pierres sur ses espoirs

Son rire s’est perdu un jour dans le brouillard D’une ville inconnue, sans âme et sans mémoire

Elle avait attendu du fond de son histoire Une raison de croire dans ce monde barbare

 

Du grand piano bar du monde On entend les rires … Dans ce grand bazar qui nous sépare Le verras-tu ?

 

Elle erre dans les couloirs d’une vie sans victoires N’a reçu de l’amour que de maigres pourboires

Regardant les vitrines du monde des Oscars Où l’ombre est un boulevard, la lumière un dollar

Dans un meuble perdu il a rangé ses rêves Il va le cœur ridé, il va les mains fermées

 

Dans le grand bazar du monde Toujours une histoire que le soleil inonde

Là, sur ce trottoir, là en quelques secondes La verras-tu ?

 

Dans sa vie sans amarres même l’air est un rempart Il vit porté au vent de tous les provisoires

L’homme s’est retourné, ses yeux ont hésité Et dans ses souvenirs il recherche un sourire

Mais un je ne sais quoi, elle ne sait pas pourquoi… Dans les yeux de cet homme  elle a vu comme un roi

 

Dans le grand bazar du monde Quel que soit l’endroit, et quelle que soit la ronde

Y’a toujours quelqu’un sur cette mappemonde… Qui nous attend

 

Les yeux contre les yeux, le cœur contre le cœur Ce qu’ils se racontèrent  résonne dans l’univers

 

Dans le grand bazar du monde Dort au fond des hommes souvent une colombe

Mais comment savoir lorsque notre vie sombre Que tu es là ?

LES MOTS SOURDS

LES MOTS SOURDS

Nous devrions nous taire Si fiers de nos histoires, si fiers de nos mémoires

Si macabres et sans gloire… Nous devrions nous taire Se parler pour dire quoi ?

Qui comprend qui ? Qui comprend quoi ? On apprend à parler, à parler pour dire quoi ?

 

Les mots sourds …les mots sont trop courts Tellement courts pour …se rejoindre un jour

 

Si les mots voulaient dire… Alors pourquoi l’Amour, qu’on crie, qu’on peint, qu’on chante,

Depuis qu’il pleut des mots, n’a pas tout recouvert ? Si les mots voulaient dire…

Ho ! Tant de beaux discours, qu’on prie, qu’on croit, qu’on chante,

Depuis qu’il pleut ces mots, n’y a-t’ il plus de frontières ?

 

Nous devrions nous taire On nous dit que les mots, que les mots nous ressemblent, que les mots nous rassemblent

Mais chacun prend c’qu’il veut, à chacun son prétexte, chacun son propre texte…

Nous devrions nous taire Quand les mots ont tout dit, quand ils ont tout promis,

Et ces milliards d’écrits, et ces milliards de cris, Qui fondent dans l’oubli…

 

Les mots sourds …ont les bras trop courts Les mots sourds …allers, sans retours

 

Si les mots voulaient vivre… Alors pourquoi l’Amour, qu’on crie, qu’on peint, qu’on chante,

Depuis qu’il pleut des mots, n’a pas tout recouvert ? Si les mots voulaient vivre…

Ho ! Tant de beaux discours, qu’on prie, qu’on croit, qu’on chante, 

Depuis qu’il pleut ces mots, n’y a-t’ il plus de frontières ?

 

Nous devrions nous taire, On nous dit que les mots, que les mots sont des armes,

Que les guerres ils désarment, que les mots ont des âmes, Mais…

Combien de fois le mot « haine » a vaincu les mots « j’aime », Combien le mot « misère » brisera les mots « j’espère »

 

Nous devrions nous taire, On nous dit « les bateaux !», on nous dit « que c’est beau !»,

Qu’il faut voler plus haut, qu’il faut aller plus loin Qu’il faut vivre demain…

 

Qu’on changera nos destins, qu’on se donnera la main ! Mais pour qui les festins ? Pour deux ou trois gredins,

Qui ont tout dans les mains, qui ne partagent rien, se foutent du genre humain…

 

Les cœurs sourds…battent à contre-jour Les mots sourds…des comptes à rebours

 

Si les mots voulaient vivre… Alors pourquoi l’Amour, qu’on crie, qu’on peint, qu’on chante

Depuis qu’il pleut des mots, n’a pas tout recouvert ? Si les mots voulaient dire…

Ho ! Tant de beaux discours, qu’on prie, qu’on croit, qu’on chante Depuis qu’il pleut ces mots, y a-t’ il l’amour sur terre ?

 

Nous devrions nous taire

COMME L'EAU DE PLUIE

COMME L'EAU DE PLUIE

C’est l’écho d’un pas dans un tunnel La résonance de ton absence

Les pavés si froids, les murs de pierre C’était hier le grand soleil

Et la vie coule entre nos mains Comme l’eau de pluie sur nos chemins

 

Tes mots et ta voix, tout me ramène Aux premiers jours, aux beaux discours

Il était une fois une lumière ! Il était toi, il reste l’ombre…

La vie déroule nos lendemains Le long des fils de nos pantins

 

Dans le piège de mon rêve Se déhanche, comme un ange…

Nos nuits blanches, nos nuits fièvre Ho ! Nous dansions nus !

 

Se mélangent, se mélangent et j’en crève ! Nos souvenirs, nos arpèges…

Nos velours, nos peaux, nos lèvres Tout n’est plus…se désagrège…

 

C’est le rien d’une nuit éternelle La dissonance de ma présence

Seul dans cette foule aux yeux amers Et seul au nombre, aux nombres impairs

Et la vie roule entre ses mains Nos cœurs d’argile, nos refrains

 

Se mélangent, se mélangent et j’en crève ! Nos souvenirs, nos sacrilèges…

Nos velours, nos peaux, nos lèvres Tout n’est plus…se désagrège…

 

C’est l’écho d’un pas dans un tunnel La résonance de ton absence

Il était une fois une lumière ! Il était toi, il reste l’ombre…

 

Et la vie coule entre nos mains Comme l’eau de pluie sur nos chemins

Et la vie roule entre ses mains… se déhanche, comme un ange…

Nos cœurs d’argile, nos refrains… nos nuits blanches, nos sacrilèges

 

C’est l’écho d’un pas dans un tunnel… se mélangent, se mélangent et j’en crève !

Il était toi, il reste l’ombre… tout n’est plus…se désagrège…

 

Et la vie coule entre nos mains Comme l’eau de pluie sur nos chemins

Et la vie roule entre ses mains Nos cœurs d’argile, nos refrains

UN TOUT PETIT MONDE

UN TOUT PETIT MONDE

C’est un tout petit monde pour un petit regard Elle a peur des ombres, elle a peur du noir

Se blottit dans ses rêves pour un nouveau départ Pour que la nuit achève de laver sa mémoire

Joie de vivre le jour, clown triste le soir Une enfant comme une autre qu’on dirait sans histoire

 

Elle a pour confident son ami de toujours Un vieux chat gris et blanc sur son lit aux draps lourds

Un cœur sombre a volé, défiguré ces jours Sinistre comme l’ombre qui la suivra toujours

 

Mais aucune prière ne lui rendra l’amour Tout l’amour de la terre n’y suffira pas

Je n’ai que ma colère et je n’ai que ma voix Pour briser cet enfer, qu’on ne t’oublie pas

 

C’est un tout petit monde pour des petits regards Pour ceux dont la vie semble un long et froid couloir

Certains portent une croix, eux ils n’ont pas le choix Milliers de petits bras qui portent le silence

Pour qu’une maman les aime comme ils étaient avant De connaître les chaînes des fêlures des grands

La bêtise et la haine n’ont jamais de frontières L’homme ressemble à l’homme dans l’ombre ou la lumière

Je n’ai que ma colère et je n’ai que ma voix Pour qu’au creux de l’hiver on pense encore à toi

 

« C’est un tout petit monde qui fait quelques milliards Quelques milliards de hontes pour les enfants soldats

Ou pour quelques dollars qu’on déguise en Geisha Ou simplement comme elle ce qu’on ne nomme pas »

 

Elle a pour confident son ami de toujours Un vieux chat gris et blanc sur son lit aux draps lourds

Joie de vivre le jour, clown triste le soir Une enfant comme une autre qu’on dirait sans histoire

PAUL

PAUL

J’aimerais ce chemin, le revivre avec toi Mais tu ne seras pas là, tu ne seras plus jamais là

Ton sourire et ta joie que je n’oublierai pas On a tous un papa, mais je n’avais que toi

Tu me manques, tu me manques, Ton amour et ta joie

J’attendais tant de toi, que tu restes ici bas Pour rêver avec toi, pour entendre ta voix

Me dire « oui », me dire « non ! », Me dire « tu fais quoi ? »

J’ai perdu ta guitare, j’ai perdu ton regard, J’aimerais tant parfois que tu sois encore là…

 

J’aimerais ces histoires, les revivre avec toi Du lapin aux corsaires, pour entendre ta voix

Avoir peur dans le noir pour que tu viennes vers moi On a tous une mémoire, mais je n’avais que toi

Tu me manques, tu me manques… Ton humour, et parfois,

Ta colère contre moi, tout ce qui ne s’écrit pas Tes rancœurs, tes soucis, ton grand cœur et ton rire

Parfois, parfois quand tout va mal, Je me dis, je me dis, pourquoi toi ?

Ton visage est brouillard mais tu vis dans ma mémoire J’aimerais tant parfois, que tu sois encore là…

 

Je relis ces histoires, mais aujourd’hui c’est moi C’est un peu de ta voix qui se retrouve en moi

Et je t’ai vu  souffrir sans jamais rien maudire Tu m’as donné le goût, de vivre non de survivre

Cette présence en moi ce que je tiens de toi, Ce qui fait que je t’aime je referai de même

Pour qu’à travers ma voix, tu sois toujours là J’aimerais tant parfois, que tu  sois encore là…

EEEDA... ÉCHO

EEEDA...ÉCHO

L’amour n’est pas écrit, mes mains n’ont plus envie Fermer la porte, que rien ne sorte…

 

Ecrire comme une écorce, Enfermer dans le trait, De ma plume

 

Ecrire, c’est faire mourir un peu C’est toi, c’est moi, c’est … ils ne savent pas…ne savent pas…

 

Non, je n’écrirai pas, ton prénom, ton regard Non, je n’écrirai pas, Il est libre, il vole…

 

Les mots là, que je couche Mots que le crayon touche Juste un écho… Un écho

 

Non, je n’écrirai pas, ton prénom, ton regard Non, je n’écrirai pas, Il est libre, il vole…

 

Il y a beaucoup de signes beaucoup de sons, de bruits, de langues… Il y a beaucoup de signes Juste un écho…

 

Tes yeux s’ouvrant aux miens Comme des ombres chinoises Tes yeux s’ouvrant aux miens Une écriture Un voyage

 

Ecriture au pochoir Gouttes de sons, battements d’espoirs ! Quelques mots sans amarres Pris au silence…

 

Les mots là, que je couche Mots que le crayon touche Juste un écho… Un écho

 

Se taire, et puis s’ouvrir Ecouter, puis crier Se taire, et puis s’ouvrir Vivre, et s'envoler                

                                                        

Non, je n’écrirai pas, ton prénom, ton regard Non, je n’écrirai pas, Juste un écho…

Non, je n’écrirai pas, nos ombres et nos voyages Non, je n’écrirai pas, Vivre, et s'envoler                              

 

L’amour n’est pas écrit, mes mains n’ont plus envie Fermer la porte, que rien ne sorte…

 

MÊME SI LE CIEL

MÊME SI LE CIEL

Même si le ciel, lui, n’a pas de frontières Si tout autour du monde il reçoit nos prières

Quand sur ta peau la couleur de mes mots, La douceur du tempo reflète la lumière

        

Même si, sous le ciel, partout on espère La fin de la misère, la fin de nos colères

Là sur ta peau, bien au-delà des mots Seul endroit sous le ciel sans haine, sans frontières

 

Grains de sable en enfer Serrons nos cœurs de verre, nos vies si éphémères

Et nos âmes légères Survoleront la terre, survoleront nos chimères

 

Même si le ciel, lui aussi fait la guerre Si tout autour du monde il lance ses éclairs

Là sur ta peau, là où tout devient beau Nos corps sur le tempo d’une seule prière

 

Même si c’est l’enfer Même si nos cœurs de verre, nos vies si éphémères

Nos âmes, plus légères, Quand quelqu’un sur la terre partage nos chimères…

 

Dans tous les yeux, des rêves de lumière Mais dans nos mains, la haine, la guerre (et) la colère

Dans tous leurs jeux, les enfants sont tous frères, Mais leurs mains grandiront et deviendront trop fières.

 

Tu es mon ciel, mon seul coin de lumière Et tant pis pour ce monde… tant pis…

 

Même si c’est l’enfer… nos vies si éphémères Et nos âmes légères... survoleront nos chimères

 

Bien au-delà des mots, là où tout devient beau Là sur ta peau, mon coin de paix sur terre

 

Même si le ciel…

QU'ENFIN TES YEUX ME VOIENT

QU'ENFIN TES YEUX ME VOIENT

Nos yeux nous mentent, ils voient le film que notre cœur projette

Nos cœurs souvent ne savent pas ce que nos yeux répètent, répètent.

Nos yeux nous mentent, nos yeux nous chantent, des romances, des conquêtes.

Nos cœurs le savent, nos cœurs le sentent, nous sommes seuls dans nos têtes.

 

Nos yeux nous mentent, nos yeux nous tentent, nous font croire à la fête…

Nos cœurs, hélas, croient trop souvent ce que nos yeux promettent

Nos yeux souvent croient tout savoir, ne voient que les miroirs,

Nos cœurs le savent, nos cœurs le sentent, ils cherchent de l’espoir

 

J’aimerais parfois que tu sois là, que tu sois là pour moi,

Que tes fantômes n’existent pas, qu’enfin tes yeux me voient

J’aimerais parfois que tu sois là, que tu sois là pour moi,

Que tes fantômes n’existent pas, qu’enfin tes yeux me voient

 

Nos yeux nous mentent, nos yeux nous chantent, des serments, des caresses

Nos cœurs le savent, nos cœurs le sentent, ce ne sont que des promesses,

Les mots nous mentent, les mots s’inventent, une vie de joie, d’ivresse.

Nos cœurs le savent un jour on part, seul, sans laisser d’adresse,

 

J’aimerais parfois que tu entendes, que tu m’entendes enfin

Que tes barreaux n’existent pas, qu’enfin tu viennes vers moi

 

J’aimerais parfois que tu entendes, que tu m’entendes enfin

Que tes barreaux n’existent pas, qu’enfin tu viennes vers moi

 

J’aimerais parfois que tu sois là, que tu sois là pour moi,

Que tes fantômes n’existent pas, qu’enfin tes yeux me voient.

Qu’enfin tes yeux me voient.

JE VOULAIS VOUS PARLER

JE VOULAIS VOUS PARLER

Au détour de la vie, au détour d'une rue

Je voulais vous parler, vous qui m’êtes inconnu(e), je voulais vous parler...

Peut-être qu’ensemble on pourrait prendre, un peu de temps sur quelques mots, quelques idées,

Entre nous disposés comme un pont de fortune.

On pourrait qui sait, décrocher la lune, on pourrait, qui sait, briser nos solitudes

J’aimerais vous écouter et vous laisser vous raconter : tous vos coups durs, vos bonheurs et vos blessures…

Peut-être vous et moi nous n’avions pas le choix, peut-être que comme moi vous êtes trop à l’étroit.

 

Fatigué(e) par les jours ou trop longs, ou trop courts, 

Venez-vous reposer sur ce rayon de lune car on ne sait jamais…

Changeant nos habitudes, on pourrait, qui sait, briser nos solitudes.

 

J’oserai vous donner les mots que j’avais bien gardés pour le jour où enfin, je pourrais partager.

Peut-être qu'on se ressemble et même si nous cœurs tremblent

Nous pourrons décider de tout abandonner… ou nous pouvons rêver d’encore nous parler, d’apprendre à nous aimer…

 Laissant nos certitudes

On pourrait, qui sait, briser nos servitudes, on pourrait, qui sait, briser nos solitudes

On pourrait, qui sait, décrocher la lune, on pourrait, qui sait, briser nos solitudes.

 

Au détour de la vie, au détour d'une rue, je voulais vous parler, je voulais vous parler...

NOTRE AMITIE

NOTRE AMITIE

Je sais que ton miroir a versé quelques larmes

Sous l’ombre des nuages du destin qui s’acharne

Quand je sens mon cœur battre parfois j’entends le tien

Je croise des regards qui me parlent de toi

 

Chacun dans son histoire, chacun dans ses combats

Au plus profond du noir la lueur d’une flamme

Si tu étais perdu tu me retrouverais

Partager un café au bar de l’amitié

 

Notre amitié, un pays sans frontières

Notre amitié, voit plus loin que la terre…

Même si j’étais riche, sans toi je serais pauvre

Dans ce monde qui triche…seul…

Notre amitié est ma seule fortune

Sa vérité ma seule certitude

 

Chacun dans ses vouloir, chacun dans ses espoirs

Mille façons de voir, mille façons de croire

La chose que l’on sait c’est qu’on ne peut rien prévoir

Qu’importe le destin si l’on peut se revoir

 

Parfois quand ma mémoire a versé quelques larmes

Seul à l’orée d’un soir où j’ai perdu mes armes

Je sens monter nos rires à démonter la lune

Un morceau de soleil que ton sourire allume

 

Notre amitié ne voit pas de colère

La liberté est sa seule chimère

 

A la fin du pouvoir, à la fin du savoir

Restera au miroir l’arrière goût d’un parloir

Mon regard sur nos pas, jamais loin du chemin

Mon cœur cessera de battre, il vivra dans le tien

 

Notre amitié ne vient pas de la terre

Notre amitié est ma seule lumière

Même si j’étais riche, sans toi je serais pauvre

Dans ce monde qui triche…seul…

Notre amitié…

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